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Chronique du racisme qui vient, mars 2021 : réunions interdites aux Blancs, détracteurs de Rachel Khan.

Mar 27, 2021

Chronique du racisme qui vient, mars 2021 : réunions interdites aux Blancs, détracteurs de Rachel Khan.

« Les nouveaux racistes diront qu’ils sont antiracistes ».  Cette paraphrase de la célèbre affirmation de Winston Churchill décrit bien la confusion dans laquelle est engagée l’antiracisme aujourd’hui : « Le nouvel antiracisme est un racisme déguisé en humanisme » (Abnousse Shalmani), « L’antisémitisme se pare désormais des oripeaux d’un antiracisme dévoyé » (Georges Bensoussan). Les théories décoloniales ne sont qu’un « pseudo-antiracisme » (Pierre-André Taguieff). 

Cette image est adaptée de la couverture de l’ouvrage de Rachel Khan

Il suffit de se prétendre victime, pour avoir forcément raison. Sauf si vous êtes juif, ou si vous évoquez la traite d’esclaves noirs vers les pays arabo-musulmans. Si vous êtes « blanc », vous êtes descendant d’esclavagiste et exclus. Sauf si vous êtes blanc arabo-musulman, alors que l’empire islamique a été un des plus grands colonialismes de l’histoire.

Tous les jours, sur le terrain, ça dégénère : une association étudiante veut exclure la LICRA d’une semaine contre le racisme en 2021, en raison de ses « ambiguïtés » dans le combat contre l’islamophobie. Un Réseau d’Action Contre l’Antisémitisme et le Racisme (RAAR) veut relancer la lutte contre l’antisémitisme par la gauche, mais “oublie” de dénoncer l’idéologie islamiste qui a permis d’assassiner Ilan Halimi. Une intellectuelle décoloniale s’abstient de dénoncer certains esclavagistes. Des accusations de négrophobie, d’homophobie volent entre militants de la mouvance décoloniale prétendument « antiraciste ».

En réalité, l’idéologie « décoloniale » qui envahit nos universités ne reflète que le noyautage de l’extrême gauche par les islamistes. Tous les jours, un avatar du racisme décolonial fait la une des medias. Ainsi, en mars 2021, des « anti-Blancs » s’en sont pris à Rachel Khan, auteure de « Racée », « face aux indigènes et autres racistes s’autoproclamant « racisés » pour être intouchables ».[i] Mais Rachel Khan a une longueur d’avance sur les victimolâtres : elle est à la fois noire et juive. Est-ce cela qui lui permet de retrouver le chemin de l’universalisme, qui, seul peut remettre le combat contre le racisme (contre TOUS les racismes) sur des rails ? Dans une récente interview au Figaro, elle évoquait « les incohérences des membres des Blacks Panthers qui se convertissent à l’islam, alors même que les musulmans ont participé très activement à l’esclavage. Une pratique inhumaine qui existe encore aujourd’hui dans certains pays et que nous devons combattre tous ensemble à l’échelle mondiale, plutôt que de nous prendre pour Angela Davis. »[ii]

Dhimmmi-Watch dénonce le racisme décolonial, qui n’est qu’un succédané du racisme des islamistes envers tous ceux dont la foi n’est pas l’islam, et notamment les Chrétiens et les Juifs. Les convergences entre islamistes et nazis d’une part et entre islamistes et extrême gauche d’autre part ont été analysées très clairement par Pierre-André Taguieff.[iii]


[i] Racée, de Rachel Khan, Editions de l’Observatoire, 2021, page 18

[ii] Alexandre Devecchio et Paul Rouart, interview de Rachel Khan: «Le discours victimaire des pseudo-antiracistes m’est insupportable», Le Figaro, 12 mars 2021, https://www.lefigaro.fr/vox/rachel-khan-le-discours-victimaire-des-pseudo-antiracistes-m-est-insupportable-20210312

[iii] Pierre André Taguieff, « Les liaisons dangereuses : islamo-nazisme, islamo-gauchisme » ; Les Ateliers Républicains d’ELNET, 25 mars 2021, https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=1oAwYH9QdkA

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