L’affaire Eyal Haddad, révélatrice de l’installation du climat de terreur en France (A Feigenbaum, BNVCA) ?

Qu’est-ce qui distingue le meurtre d’un Juif d’un fait divers ? Réponse : l’assassin et son idéologie génocidaire.
« 80 ans après cette éclipse de l’humanité́ [la shoah], il est toujours aussi urgent, peut-être plus que jamais, de rappeler l’Histoire pour la conjurer. Scruter la haine dans notre passé pour mieux la déceler dans notre présent. » (Emmanuel Macron, discours de Pithiviers, 17 juillet 2022)[1]
40 jours plus tard, un jeune handicapé juif est assassiné par un islamiste “radicalisé“, et voilà que la presse et les pouvoirs publics occultent le drame et que, selon le BNVCA, “des motifs crapuleux et d’ordre sexuel ont été fabriqués afin d’échapper à la qualification d’antisémitisme“.

Dans son discours, le Président lui-même n’avait pas osé citer les islamistes, qui veulent instaurer un régime de terreur : Charlie Hebdo, le Bataclan : la même terreur que pour Eyal Haddad : celle du jihad. Contre les Juifs, les media, les politiques, les citoyens … Julien Dray, co-fondateur de SOS Racisme, est l’une des rares personnalités à dénoncer tant le crime que son déni (voir illustration de l’article).[2] Cette terreur, c’est à la fois la frayeur qu’inspire une haine génocidaire de type nazi et la peur de représailles.
Dire que l’assassin est radicalisé, veut dire que la victime a été assassinée par des mots. Les mots des Frères musulmans. Les mots du jihad, comme ceux de Hassan Iquioussen et des autres imams fréristes. Leur “enseignement” n’a rien à voir avec la religion. Ce qui est répréhensible chez Iquioussen, c’est que dans nombre de ses vidéos, il enseigne, non pas la religion, mais une propagande raciste, sexiste et homophobe, que les nazis ne renieraient pas. Iquioussen enseigne des versions négationnistes de l’histoire, qui incitent ses “élèves” à la haine et au meurtre. Il ne suffit pas de l’expulser, il faut aussi supprimer ses divagations sur les réseaux sociaux. Voici un florilège d’appels à la haine des Juifs, version Iquioussen [3]:
« En fait, ils [les Juifs] avaient besoin de beaucoup de prophètes parce qu’ils oubliaient souvent [le message divin]. Ils étaient ingrats. Un prophète ne suffisait pas [pour les ramener dans le droit chemin]…. D’ailleurs, lorsque Dieu leur envoya un prophète, ils l’ont fait souffrir, le prophète Aïssa Aïss Salam, ils sont allés jusqu’à attenter à sa vie….
Donc, c’est un peuple [le peuple juif] qui nécessite d’être rappelé à l’ordre 24h sur 24, parce que comme le dit Jésus dans l’évangile, “c’est un peuple à la nuque raide”. On dit [en arabe] il a la tête dure, c’est pire que du roc, rien ne rentre. Il y a même une parole de Jésus qui appelle les enfants d’Israël, il les insulte en les traitant de quoi ? de « race de vipères ». Alors le mot “race” n’est pas cité parce qu’il choque, alors on a trouvé dans le dictionnaire un autre mot, c’est “engeance de vipères”, ça veut dire “race”. C’est à dire des gens qui malheureusement sont rebelles. » et bien plus encore.
Dans leurs prêches, les fréristes justifient l’extermination par leur prophète des tribus juives et chrétiennes en Arabie au 7ème siècle. Ces tribus avaient refusé de se convertir à l’islam. Iquioussen veut “prouver” que ce n’était pas pour conserver leur foi, mais par pure perversité. Et comme argument, il s’en prend aux Juifs d’aujourd’hui, il falsifie l’histoire contemporaine. Les imams fréristes enseignent le racisme, pas la religion.
Les fidèles qui suivent un tel enseignement croient recevoir des cours de religion. Il faut leur expliquer que leur “imam” leur a menti à seule fin de les communautariser et de les entraîner dans le jihad.
Il faut expliquer aux non-musulmans que les “imams” fréristes leur mentent par leur double discours, pour manipuler les élus et l’opinion, dans une stratégie de prise du pouvoir.
Des Musulmans endoctrinés par de tels discours passent à l’acte et assassinent des Juifs, des journalistes (Charlie …), des Chrétiens (Père Hamel, Notre-Dame), les représentants de la France. Ils sèment la terreur. Ce n’est pas une “importation du conflit” israélo-arabe, c’est le même discours de haine ici et là-bas. Iquioussen a d’ailleurs déclaré son admiration pour le Hamas.
On ne sait pas quels imams, quelles vidéos ont formaté le cerveau de l’assassin d’Eyal Haddad. Le BNVCA, au vu de ses diverses informations et de son expérience trop grande de tels cas, “estime que le caractère antisémite de ce meurtre ne saurait être passé sous silence.”
Le Président du BNVCA, Sammy Ghozlan, est membre du Comité d’Honneur de Dhimmi Watch.
[1] Discours du Président de la République, Pithiviers, 17 juillet 2022 https://www.elysee.fr/front/pdf/elysee-module-19934-fr.pdf
[2] France: encore un assassinat d’un homme juif: https://www.jforum.fr/france-encore-un-assassinat-dun-homme-juif.html
[3] “Hassan Iquioussen dans le texte“, Dhimmi Watch https://dhimmi.watch/2022/07/29/hassan-iquioussen-dans-le-texte-conspiracy-watch/ et “Hassan Iquioussen, étude de texte“ https://dhimmi.watch/2022/07/31/hassan-iquioussen-etude-de-texte-a-feigenbaum/
Lire le détail de l’affaire dans l’article du BNVCA