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Nouvelles de la dhimmitude ordinaire : persécutions des Chrétiens, août 2022 (R. Ibrahim)

On entend souvent que la dhimmitude, c’est fini, qu’elle a été abolie. Mais en réalité, ceux qui le prétendent veulent cacher la réalité. 100 millions de Chrétiens sont exposés à des persécutions extrêmes. Au Nigéria, les islamistes persécutent des Chrétiens de façon barbare et créent une situation qualifiée de pré-génocidaire, comme on le verra ci-dessous. Dans le monde, 200 autres millions de Chrétiens sont menacés à cause de l’islam politique. A Gaza, des groupes djihadistes jurent de compléter le génocide inachevé des nazis et rêvent de détruire Israël. En France, le 3 septembre 2022, des Frères musulmans ont manifesté au grand jour, en plein Paris pour soutenir un imam en fuite, dont les mensonges ont embrigadé des milliers de jeunes.

Pour la presse occidentale, l’oppression des Chrétiens n’est pratiquement jamais un sujet. L’une des personnes citées ci-dessous se demande si ce silence n’est pas intentionnel : en effet la dénonciation des violations des Droits de l’Homme pourrait entraver l’exploitation des matières premières, gaz, pétrole etc dans ces pays.

Raymond Ibrahim, membre du Comité d’Honneur de Dhimmi Watch, fait le point des persécutions récentes infligées par des islamistes aux Chrétiens vivant dans quatre pays en août 2022 : Egypte, Pakistan, Nigeria et Qatar : rapts et viols de fillettes, incendies d’églises, déni de justice, humiliations, mutilations, agressions barbares, enseignement de la haine des non-musulmans …

L’article original, en anglais, est paru le 2 octobre 2022 sur le site Gatestone. Titre original : Comment les Chrétiennes victimes de viol sont perçues : la persécution des chrétiens (août 2022)
par Raymond Ibrahim • 2 octobre 2022 à 5 h. Pour le texte original, voir : https://www.gatestoneinstitute.org/18946/persecution-of-christians-august .

L’article original relate une série de dépêches de presse ou d’ONG humanitaires. La liste est terriblement longue. Nous en avons sélectionné quelques unes. Traduction libre de Dhimmi Watch. Avertissement : la lecture de certains témoignages peut-être éprouvante.

Djihad sur les filles chrétiennes

Pakistan :

Après avoir refusé d’examiner les preuves d’un couple chrétien qui tentait de récupérer sa fille de 12 ans enlevé par un homme musulman, qui l’a forcée à se convertir à l’islam et à l’épouser. Le juge musulman Sadaqat Ali Khan a rejeté l’affaire le 18 août.

Lorsque les parents ont signalé l’enlèvement, son ravisseur, Imran Shahzad et sa femme Adiba, ont été interrogés. Mais lorsque la jeune fille de 12 ans a été présentée au tribunal, elle a déclaré qu’elle s’était convertie de son propre gré et qu’elle avait épousé son ravisseur musulman, le juge, sans tenir compte de l’âge de la jeune fille ni de son comportement désemparé, a ordonné la libération de l’accusé et la jeune fille lui est revenue, en dépit des nombreuses preuves indiquant qu’au contraire, la fille était obligée de mentir sous la contrainte.

La preuve incluait un enregistrement vocal de son mari musulman, la menaçant de massacrer ses deux frères si la jeune fille ne le soutenait pas au Tribunal. Parlant de l’audience d’appel la plus récente, un militant des droits de l’Homme impliqué dans l’affaire, Sherkan Malik, a déclaré :

« Le juge a rejeté notre requête en moins de deux minutes. Il a même refusé d’examiner les éléments de preuve qui montraient clairement que l’enfant mineur avait été menacé de faire une déclaration en faveur de l’accusé, Imran Shahzad et de son épouse Adiba […] Le tribunal a complètement ignoré son certificat de naissance, les documents d’enregistrement de l’Église et les attestations scolaires qui confirmaient son âge de 12 ans [l’âge légal pour se marier en vertu de la Punjab Child Marriage Restraint Act est de 16 ans] »… « La police et la magistrature ont tendance à soutenir ceux qui commettent des crimes comme les conversions forcées, les mariages d’enfants et la violence sexuelle. Ils font cela parce qu’ils croient qu’ils recevront une récompense céleste pour avoir aidé quelqu’un à se convertir à l’islam, peu importe à quel point la conversion est intentionnelle ou coercitive. »

Égypte :

Le dimanche 7 août, une autre jeune fille chrétienne mineure a « disparu » en allant à la messe du matin. Le téléphone d’Abigail Magdy Zakaria a été découvert plus tard, éteint. Ses parents ont rapidement informé l’Agence de Sécurité Nationale, qui, cependant, « n’a manifesté aucune intention de poursuivre l’affaire. » Voici une extrait de l’article du Morning Star News, du 23 août 2022

« La disparition de filles coptes, un phénomène endémique en Égypte au cours des trois dernières décennies, qui est qualifié en droit international de “traite d’êtres humains”, s’est aggravée ces dernières années. Généralement, les groupes islamiques organisés ciblent certaines filles pour les attirer et les convertir à l’islam. La police et l’agence de sécurité de l’État ferment souvent les yeux sur ces crimes et peuvent même aider à envoyer la victime au bureau de conversion d’Al-Azhar pour remplir le certificat officiel de conversion en un temps record. Dans les rares cas où une fille est rendue à sa famille, les coupables ne sont jamais tenus responsables. En d’autres termes, les autorités censées conserver la loi agissent comme complices implicites, sinon explicites, dans de tels crimes odieux. »

En réaction à cette disparition et à beaucoup d’autres enlèvements de jeunes filles chrétiennes en Égypte, le 9 août, l’ONG Coptic Solidarity a lancé la pétition suivante [que vous pouvez d’ailleurs signer sur https://copticsolidarity.salsalabs.org/endtraffickingofcopticwomenminorgirls/index.html%5D pour arrêter le trafic de jeunes filles et jeunes femmes coptes :
« Je vous écris par souci profond de la sécurité et du bien-être des femmes coptes et des filles mineures autochtones en Égypte, qui sont de plus en plus ciblées pour la traite, le mariage forcé et la conversion forcée. Cette grave violation des droits de l’homme a été bien documentée avec d’anciens trafiquants confirmant que les réseaux sont coordonnés par des imams de mosquées locales et avec la complicité de la police égyptienne, et que les trafiquants sont payés pour chaque femme copte qu’ils ont kidnappée. Ce ciblage et la conversion forcée des femmes coptes est une forme intentionnelle de génocide… réduisant le nombre de chrétiens en Égypte et assurant que leurs enfants sont élevés en tant que musulmans. »

Plus récemment, la police égyptienne a ‘retrouvé’ des femmes enlevées, mais seulement après une pression internationale importante et l’attention des médias. C’est le  cas spécifique de femmes mariées avec des enfants comme Ranya ‘Abd al-Masih et Mary Wahib Joseph qui ont été enlevées, forcées de porter un hijab et d’enregistrer des vidéos affirmant avoir quitté leur maison et s’être converties à l’islam de leur propre gré, bien qu’il était évident dans les enregistrements que ces femmes parlaient sous la contrainte. Plusieurs autres filles mineures ont également été récemment récupérées. Ces femmes ont de la chance d’avoir été sauvées, car elles représentent une toute petite minorité de femmes coptes victimes de la traite.

Dans tous les cas, les circonstances dans lesquelles elles ont été trouvées et renvoyées à leurs familles sont extrêmement troubles, et aucune personne impliquée dans le trafic n’a été tenue responsable par la police égyptienne ni par la justice. Je vous exhorte respectueusement à mettre fin à l’épidémie de traite des femmes et des filles coptes… »

Nigéria :

Le 14 août, deux musulmans ont tenté de violer une jeune chrétienne de 16 ans, mais en ont été empêchés par l’intervention énergique de sa mère. Les femmes chrétiennes marchaient vers leurs terres lorsque les hommes musulmans se sont approchés d’elles. « Ils nous ont dit d’arrêter », a dit la mère lors d’une récente interview. « Puis les Peuls [bergers musulmans] m’ont battue et blessée… J’essayais de les empêcher de violer ma fille. Tout en expliquant, elle a simulé l’incident en levant à plusieurs reprises son bras, qui avait une profonde entaille souffert des lames des agresseurs. La fille n’a pas pu participer à l’entrevue et « a été traumatisée et a pleuré tout au long de la visite ».

Ce n’est pas la première fois que les Peuls musulmans font du mal à ces femmes chrétiennes. En 2017, ils avaient fait une descente dans leur village et tué 29 autres chrétiens, déplaçant le reste des villageois. La mère, cependant, semblait seulement reconnaissante d’avoir été en mesure de protéger « sa fille de la honte et de la honte publique, qui colle à l’image des victimes de viol dans leur société. »

« Je n’ai rien d’autre à dire que remercier Dieu. Dites aux Chrétiens de prier pour moi et pour ma fille. Priez que nous puissions retourner un jour dans notre village parce que la vie est trop chère pour nous en ville. »

Massacre de chrétiens par des jihadistes

Égypte :

Le 30 août, des musulmans ont assassiné deux chrétiens, un père et un fils. Les deux ont été abattus alors qu’ils travaillaient sur leur ferme par des militants présumés de l’État islamique dans le Sinaï. Waheeb, l’aîné, a laissé derrière lui cinq enfants ; son fils, Hany, qui a été tué à ses côtés, laisse dans le deuil une femme et deux filles. L’État islamique, actif dans le Sinaï, a juré d’anéantir la communauté chrétienne égyptienne et en a tué beaucoup.

Mozambique :

Les Musulmans ont décapité deux chrétiens lors d’un raid sur un minibus. Les meurtres ont ensuite été revendiqués par l’État islamique (EI) du Mozambique, connu localement comme al-Shabaab (« la jeunesse », à ne pas confondre avec le groupe terroriste islamique somalien du même nom). Dans une déclaration, des djihadistes ont affirmé :

« Par la grâce de Dieu Tout-Puissant, les soldats du Califat… ont tué deux Chrétiens, les décapitant, et les tirant avec des armes. »

Selon un rapport [voir l’article original pour la référence],

« Les islamistes ont pris le contrôle d’une région de Cabo Delgado en 2017. La province a depuis été appelée ‘pays de la peur’ en raison de la violence brutale infligée contre les chrétiens et les musulmans modérés. Les forces de la Communauté de développement du Mozambique et de l’Afrique australe avaient réussi à repousser les islamistes fin 2021. Cependant, l’insurrection islamiste semble maintenant se répandre. En juin 2021, l’État islamique au Mozambique a revendiqué la responsabilité de la décapitation de plusieurs chrétiens à Cabo Delgado. Un autre a été décapité lors d’un raid sur un village chrétien dans la province voisine de Nampula. »

Nigeria :

Au moins 20 chrétiens ont été massacrés dans les deux premières semaines d’août lors d’attaques islamiques contre des villages chrétiens. Ayuba Matthew, un local, a déclaré :

« Les assassinats et les mutilations constants de chrétiens innocents par des terroristes et des bandits [musulmans peuls] sont devenus très courants dans l’État de Taraba. Ainsi, les enlèvements de chrétiens sont devenus un problème.Les déprédations et pillages constantes ont aggravé « le déplacement de plus de 10.000 personnes de villages majoritairement chrétiens »

Johan Viljoen, directeur de l’Institut Denis Hurley pour la paix (DHPI), de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe, a déclaré à propos du jihad contre les chrétiens nigérians :

« Je suis choqué [par la vague d’enlèvements] parce que je connais beaucoup de prêtres et de religieux dans cette partie du pays. Il s’agit ici d’une campagne soutenue pour éradiquer le christianisme en général et l’Église catholique en particulier. Aucun chrétien n’est en sécurité. »

Comme de nombreux autres dirigeants chrétiens en Afrique, il a accusé le président musulman du Nigeria, Muhammadu Buhari, d’être complice des attaques incessantes par des Peuls :

« Aucun ‘homme armé’ n’est jamais arrêté ni jugé. Son gouvernement a bloqué le droit des ‘éleveurs’ d’occuper n’importe quelle terre. Des gouverneurs qui ont essayé de les contenir font face à l’opposition du gouvernement fédéral. »

De même, Marcela Szymanski, responsable du plaidoyer pour l’Aide à l’Eglise en Détresse (ACN International: Aid to Church in Need, une fondation pontificale), a déclaré :

« Les extrémistes islamistes et les criminels au Nigeria enlèvent les seules personnes qui fournissent des aides sociales aux plus vulnérables, laissant des milliers de personnes démunies et affamées« , alors que le gouvernement Buhari « regarde ailleurs, et l’Occident les considère comme des ‘partenaires privilégiés’ parce qu’ils ont le pétrole et le gaz! …  Il est probable que les membres du parti au pouvoir touchent des pots-de-vin de la part des compagnies pétrolières; ils ne se soucient pas du tout de la famine de leurs propres concitoyens ! Nous observons la même tendance dans la plupart des pays riches en minéraux, alors qu’ils comptent parmi les plus pauvres du monde. »

Mort aux Églises et dans les Églises

Égypte :

Le dimanche 14 août, l’église d’Abou Seifein, du nom de saint Mercurius de Césarée, a pris feu alors qu’elle était remplie de plus de deux cents fidèles célébrant la messe du matin. Au moins 41 Chrétiens, dont 18 enfants, ont été brûlés vifs ou tués par asphyxie. Des triplés de cinq ans, leur mère, leur grand-mère et une tante étaient parmi les victimes, ainsi que le prêtre qui officiait. Selon un rapport, « Des témoins oculaires ont déclaré que des camions de pompiers et des ambulances sont arrivés sur le site plus d’une heure après que l’incendie ait été signalé, voire qu’ils étaient stationnés dans [une] rue voisine, » ce qui a causé d’autres vies inutilement perdues.

Bien que des musulmans radicaux aient incendié ou bombardé des centaines d’églises coptes au cours des décennies en Égypte (62 églises rien qu’en 2013), la version officielle, à peine quelques minutes après l’arrivée du service d’incendie, était “un câblage électrique défectueux”. Même si, comme de nombreux critiques l’ont souligné, il faut une enquête sérieuse et prolongée avant qu’une telle conclusion puisse être établie, cela ne prend pas quelques minutes.

Ce qui est tout aussi révélateur, c’est que, tout au long du mois d’août (à l’occasion d’une importante activité religieuse), pas moins de onze églises coptes en Égypte auraient “pris feu“, ce qui n’a pas été rapporté dans la presse occidentale (peut-être parce que personne n’est mort dans ces incendies, dont certains étaient très importants, tandis que d’autres étaient mineurs ou éteints assez tôt pour éviter de graves dommages, grâce à une vigilance accrue parmi les Chrétiens eux-mêmes).

Dans chacun de ces onze incendies, les autorités égyptiennes ont nié la possibilité d’une cause criminelle, parlant plutôt de causes « naturelles » ou accidentelles telles que le câblage défectueux, les surcharges électriques, et ainsi de suite. Pourtant un incendie criminel au moins a été démontré : Deux jours après l’incendie qui a tué 41 chrétiens, le 16 août, des témoins ont vu quelqu’un sur le balcon d’un immeuble résidentiel adjacent à l’église Sainte-Marie-Égyptienne lancer une substance enflammée au dernier étage de l’Église. Des, Chrétiens sont rapidement intervenus pour arrêter l’incendie et ont appelé les autorités. Mais au lieu de signaler l’appartement en question, par crainte de “représailles”, l’église a demandé diplomatiquement aux autorités d’enquêter avec diligence dans le bâtiment voisin. La seule conséquence a été un autre objet enflammé, lancé sur l’église le 21 août 2022.

Dans un programme récent consacré à discuter du sort des églises en Égypte, l’écrivain et chercheur égyptien prolifique, Magdi Khalil a observé que des centaines d’églises des centaines ont été incendiés parmi les 3.000 églises en Égypte, au cours des 50 dernières années. Pendant ce temps, bien qu’il y ait au moins un demi-million de mosquées et salles de prière en Égypte, pas un seule n’a jamais brûlé en raison de « câblage électrique défectueux, » ou d’allégations similaires.

D’autres chiffres soulignent encore la discrimination extrême contre les églises en Égypte : environ 90 millions de musulmans ont un demi-million de mosquées, tandis que 10 millions de chrétiens n’ont que 3.000 églises….

Après avoir souligné que ceux qui ciblent les Chrétiens en Egypte n’ont que rarement à répondre de leurs actes, Khalil s’est exclamé, « L’incitation contre les coptes est quotidienne en Égypte ! Accuser les Coptes d’être infidèles [kuffar] est quotidien en Egypte ! La moquerie du christianisme et les choses sacrées du christianisme et l’accusation que la Bible est déformée [moharraf] se produit quotidiennement en Egypte! »

Nigeria :

Un gang musulman a tiré sur le site de l’église catholique St. Agnès dans le village de Dinya. Selon le curé, le révérend Lawrence Awua :

« Les terroristes se sont introduits dans les locaux de notre église le dimanche 14 août, car nous étions déjà dans nos chambres. Ils tiraient sans discernement dans les locaux de l’église. Notre catéchiste, M. Gideon Tsehemba, a été forcé de sortir de l’église avec une arme pointée sur lui. J’étais déjà dans ma chambre, mais ils croyaient qu’il n’y avait que le catéchiste autour de l’église.

Ailleurs au Nigeria, le même dimanche après-midi (14 août), selon un correspondant local, des musulmans ont abattu et grièvement blessé un chrétien :

« M. Faga revenait de son église vers 14 heures après le culte, lorsque les terroristes l’ont abattu. Il reçoit actuellement des traitements dans un hôpital local. »

Haine Générique et abus des chrétiens

Ouganda : Les musulmans coupent la main d’un apostat de l’islam.

Le 17 juin, Musa John Kasadah, 42 ans, père marié de six enfants, a quitté l’islam et a embrassé le christianisme après avoir assisté à un événement en plein air. Peu de temps après, les musulmans locaux, y compris certains frères et sœurs, ont remarqué que lui et sa famille avaient cessé d’assister aux prières du vendredi. Le pasteur qui a converti Musa a commencé à recevoir des messages menaçants, comme celui-ci :

« Nous avons appris que Musa Kasadah et sa famille fréquentent votre église. Cela devrait cesser immédiatement, sinon votre église est en danger. »

Le pasteur a répondu en aidant Musa et sa famille à déménager clandestinement dans une plantation. Les djihadistes les ont néanmoins traqués. Le 26 juillet, quatre musulmans ont intercepté et accosté Musa et sa famille dans un champ près de leur résidence temporaire :

« Vous pensiez que nous ne vous attraperions pas? Nous vous avons suivi jusqu’ici, et aujourd’hui est votre dernier jour de vie. Allah vous a placé entre nos mains. »

La femme de Musa, Asiya, a déclaré :

« Ils ont commencé à battre mon mari, puis ils m’ont attrapé et ligoté, Ils m’ont forcé à chanter des cantiques chrétiens quand ils ont commencé à couper la main de mon mari ». Au cours de cette séance de torture, l’un des musulmans « a pris une longue épée somalienne et a commencé à lui couper la main, dans l’intention de le tuer ».

Alors qu’il avaiit coupé la main et une partie de l’avant-bras de Musa, un camion est arrivé avec des travailleurs de la plantation, et les assaillants ont disparu dans la plantation.

Les camionneurs ont aidé à appeler une ambulance pour emmener la famille dans un hôpital voisin. Apparemment, craignant des répercussions encore pires, la « famille n’a pas encore déposé un rapport à la police. »

Égypte :

Les autorités ont enlevé un enfant de quatre ans à ses parents adoptifs chrétiens sur la base d’une interprétation technique de la loi islamique. Il y a quatre ans, un prêtre copte avait entendu des cris venant de son église vide. Il a découvert un nouveau-né, apparemment abandonné. Le prêtre confia le nouveau-né à un couple sans enfant de sa congrégation. Considérant qu’ils avaient prié pendant 29 ans pour avoir un enfant, ils embrassèrent joyeusement le garçon comme leur enfant et le baptisèrent et le nommèrent Shenouda, un nom populaire copte. Pendant les quatre années suivantes, tout s’est bien passé. Shenouda est devenu la fierté et la joie de ses parents adoptifs. Le voyant comme un « don de Dieu », ils n’épargnèrent aucun soin ni dépense pour son éducation.

Puis l’Etat égyptien a appris ce développement heureux. Les autorités ont saisi l’enfant de 4 ans des bras de ses parents et l’ont envoyé dans un orphelinat. Bien que l’adoption soit illégale en Égypte (sur la base d’une interdiction de Mahomet), il existe des moyens reconnus par l’État pour permettre à des familles de prendre la garde des enfants orphelins.

Dans le cas présent, cependant, l’argument principal utilisé par l’État pour rejeter les tentatives légales des parents adoptifs de Shenouda était basé sur la religion et non sur ces dispositions légales.

Parce que l’Islam enseigne que chaque humain naît musulman (jusqu’à ce que ses parents les conforment à leur propre religion), et parce que l’identité religieuse des parents biologiques de Shenouda est inconnue, il doit, par conséquent, être considéré comme musulman; il est donc totalement interdit qu’il soit confié à des parents non musulmans.

Depuis son transfert dans un orphelinat surpeuplé et sous-alimenté, l’enfant est « retourné » de force à l’islam. On lui a délivré un certificat de naissance (indiquant “musulman” comme religion) et on lui a donné un nom musulman, Yusuf. Pendant ce temps, la logique suggère que Shenouda est né d’une mère chrétienne — ou du moins d’une mère qui pensait que les chrétiens sauraient mieux comment élever son enfant non désiré. Sinon, pourquoi aurait-elle abandonné le bébé dans une église ?

Pakistan :

Un récent rapport vidéo a constaté que, bien que les chrétiens représentent seulement 1,6% de la population de la nation musulmane, ils représentent 90% des travailleurs de l’assainissement d’Islamabad.[1] On pense que cela est conforme aux injonctions du Coran, en particulier le Coran 9:29, qui appelle les musulmans à lutter contre “le peuple du Livre”, c’est-à-dire les Chrétiens et les Juifs, jusqu’à ce qu’ils paient un tribut (jizya) et qu’ils se sentent toujours “pleinement humiliés”. C’est aussi pourquoi de nombreuses offres d’emploi dans le domaine de l’assainissement [ordures, égouts, cadavres…] au Pakistan annoncent souvent « pour les non-musulmans seulement » : travailler dans les ordures toute la journée est pour les « infidèles », pas pour des musulmans. Un autre rapport souligne ce qui suit :

« La plupart des travailleurs de l’assainissement au Pakistan sont chrétiens… Les travailleurs chrétiens de l’assainissement sont couramment appelés des termes péjoratifs tels que Choora [insulte à l’égard des personnes « chrétiennes » et/ou « de classe inférieure »]… et font face au harcèlement sexuel, à la discrimination, au non-paiement des salaires, aux contrats de travail irréguliers et à l’extorsion par des officiers supérieurs… Les travailleurs chrétiens, en particulier les femmes, doivent également faire face au harcèlement par les superviseurs musulmans… Ils savent que ces pauvres travailleurs ne peuvent rien contre eux, d’où le harcèlement se poursuit sans relâche … La loi sur la sécurité sociale garantit une indemnisation pour ceux qui meurent en service, mais les familles des travailleurs chrétiens de l’assainissement ne reçoivent pas le plein montant. »

Dans un cas, un travailleur sanitaire chrétien est mort parce que des médecins musulmans pratiquants qui jeûnaient pour le Ramadan ont reculé de traiter l’infidèle « impur » après que le 30-year-old est tombé inconscient tout en nettoyant les eaux usées et a été précipité à un hôpital gouvernemental. « Les médecins ont refusé de le soigner parce qu’ils jeûnaient et ont dit que mon fils était napaak [impur] », a dit la mère du défunt.

Dans un autre cas, un ouvrier d’assainissement chrétien de 20 ans a été assassiné après avoir refusé de travailler un dimanche pour des raisons religieuses. « Beaucoup de musulmans ont du mal à accepter le refus d’un chrétien humble », a déclaré un militant des droits des chrétiens.

« Ce n’est pas la première fois qu’un travailleur sanitaire chrétien est tué ou soumis à la violence pour avoir refusé de répondre aux demandes injustes de personnes de la majorité musulmane. »

Qatar :

Bien que considéré par certains Occidentaux comme une nation arabe relativement progressiste, le Qatar continue à endoctriner ses enfants avec haine et violence contre les « infidèles », y compris les chrétiens et les juifs. En 2020, une étude a révélé que les manuels et les programmes scolaires qataris faisaient la promotion d’idées haineuses contre les Juifs et les Chrétiens. En les revisitant dans un rapport plus récent, cependant, la même organisation a constaté que, tout en apportant quelques améliorations quant à la façon dont les autres monothéistes sont représentés, les textes qataris et les programmes étaient toujours problématiques. Ils enseignent notamment aux enfants les “grandes vertus” du djihad et du martyre, ainsi que l’importance de ne jamais se lier d’amitié (mais plutôt de toujours les haïr) avec les Juifs, les Chrétiens et tous les non-musulmans, qu’ils appellent encore collectivement les “infidèles” (ou les ennemis naturels de l’islam, les kuffars).

Raymond Ibrahim, auteur d’un nouveau livre “Defenders of the West: The Christian Heroes Who Stood Against Islam”, est Senior Fellow distingué au Gatestone Institute. Il est également membre du Comité d’Honneur de Dhimmi Watch.

L’illustration représente le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, près du pape copte Tawadros II lors d’une messe de Noël à la cathédrale de la Nativité du Christ dans la nouvelle capitale administrative égyptienne, à 45 km à l’est du Caire, le 6 janvier 2018, après une année connue pour les persécutions. (wikimedia commons, https://www.voaafrique.com/a/les-coptes-d-egypte-celebrent-noel-apres-une-annee-sanglante/4195364.html)


[1] Pakistan : immersion au cœur de la minorité chrétienne (Geo) https://dhimmi.watch/2021/10/21/pakistan-immersion-au-coeur-de-la-minorite-chretienne-geo/?amp=1

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