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Oui, c’est bien de l’antisémitisme !

Mai 23, 2024

Oui, c’est bien de l’antisémitisme !

L’antisémitisme de militants pro-palestiniens vient d’éclater au grand jour, sous les yeux du Président de l’Université de Lille, Les victimes sont deux membres juifs du Collectif Golem, qui dénonce pourtant « le génocide à Gaza » et qui soutient « la lutte du peuple palestinien ». Ils ont été agressés et humiliés publiquement par des militants de l’Association “Libre Palestine“, qui ont déclaré que “l’antisémitisme c’est la faute d’Israël en citant Rony Brauman.”

Dhimmi Watch exprime sa solidarité avec ces militants agressés. Chez Dhimmi Watch, nous savons que la situation réelle est encore pire que ce que pensent les militants de Golem : la haine des Juifs est la cause principale du mouvement palestinien actuel. Nous savons que la motivation du Hamas, affichée dans sa charte, est de tuer des Juifs. Tous les Juifs. Nous savons aussi que cet antijudaïsme a été importé lui aussi, avant même l’indépendance d’Israël en 1948 par les Frères musulmans. Nous savons que cet antijudaïsme est le carburant idéologique des jihadistes et qu’ils ne se soucient pas du bien-être des habitants de Gaza. Chez Dhimmi Watch, nous avons vu que les Frères musulmans ont réalisé la fusion entre antijudaïsmes chrétien et islamique. Dans l’islam, les Juifs et les Chrétiens ne sont que des êtres méprisables, des dhimmis, qu’il est bon d’opprimer, de coloniser et d’exploiter parce qu’ils n’ont pas choisi la bonne religion. Avec les Frères musulmans, les Juifs deviennent en plus dangereux : ils sont aussi des « tueurs de prophètes », théorie inspirée du mythe chrétien de déicide.

La Voix du Nord parle d’une « humiliation publique » infligée aux étudiants juifs.[1]

Voici un extrait du communiqué de Golem, paru sur leur site le 22 mai 2024.[2]

« Nous étions invités le mardi 21 mai à une table ronde organisée par la présidence de l’université de Lille en présence de Régis Bordet, président de l’Université de Lille et animée par Pierre Savary, directeur de l’ESJ, sur le thème « Israël-Palestine : « Comment une communauté universitaire s’engage » avec la présidente de l’association Academic Solidarity With Palestine et deux militants de l’Association Libre Palestine.

Nous y allions pour dénoncer la restriction des libertés publiques et la répression du mouvement étudiant en soutien au peuple palestinien avec l’interdiction de conférences et les interventions policières dans les universités. Nous y allions également pour alerter sur l’antisémitisme dont sont victimes les étudiants juifs depuis le 7 octobre et la nécessité pour les organisations syndicales étudiantes, pour le mouvement de solidarité avec la Palestine et pour l’administration universitaire d’entendre leur souffrance. Et de garantir aux étudiants juifs des conditions d’études sereines en combattant l’antisémitisme.

Malheureusement nous n’avons pas pu faire entendre notre voix car nous sommes tombés dans une véritable embuscade. Avant même le début de la table ronde, les deux militants de Libre Palestine ont refusé de nous adresser la parole ce qui n’augure rien de bon dans le cadre d’une discussion. Après une présentation rapide du débat par Pierre Savary, une militante de Libre Palestine a lu un communiqué collectif, préparé à l’avance avec l’ensemble de ses camarades nous a t-elle précisé.

Dans ce communiqué, il était peu question de solidarité avec le peuple palestinien. Il s’agissait surtout d’une diatribe haineuse contre le collectif Golem que nous avons dû écouter pendant que plusieurs étudiants nous filmaient avec leur portable, à l’affut du moment où, face aux calomnies, nous finirions par perdre notre sang froid. Après avoir appelé à la « décolonisation de toute la Palestine historique », l’étudiante nous a accusés d’être des partisans de Netanyahu, de soutenir un « génocide » à Gaza, d’être des colons, d’être un collectif raciste et antisémite.

Elle n’a pas hésité à expliquer que la lutte contre l’antisémitisme était une cause noble mais pas dans le cadre du mouvement de solidarité avec la Palestine. Nous ne sommes pas antisémites a- t-elle dit, la preuve, nous aurions aimé que l’UJFP et Tsedek puissent venir à la place de Golem. Et puis de toute façon, l’antisémitisme c’est la faute d’Israël a-t-elle affirmé en citant Rony Brauman.

À la fin de ces accusations antisémites que personne n’a essayé de stopper, son camarade s’est levé et est venu nous lire, les yeux dans les yeux en nous pointant du doigt, un poème de Mahmoud Darwish Parmi les paroles passagères : « Vous fournissez l’épée, nous fournissons le sang. Vous fournissez l’acier et le feu, nous fournissons la chair […] prenez votre lot de notre sang et partez », nous accusant ouvertement d’avoir du sang sur les mains, d’être responsables et même partie prenante des massacres à Gaza. Le public s’est ensuite levé brandissant des drapeaux palestiniens et en nous hurlant des slogans « Sionistes, fascistes, c’est vous les terroristes », « On ne discute pas avec des sionistes » « Vous n’avez pas votre place ici », « Vous êtes des colons ». Nous n’avons pas pu parler et nous avons dû subir sans broncher les calomnies antisémites dont on nous a abreuvé. Seuls quelques étudiants sont restés jusqu’à la fin pour enfin nous écouter et nous les en remercions. »

Vous pourrez lire la suite en suivant le lien. Des associatios juives d’extrême gauche appellent à une réunion contre l’antisémitisme le 23 mai 2024 à Paris.

[1] La Voix du Nord, 21 mai 2024  : Une « humiliation antisémite publique » lors d’une table ronde à l’université de Lille ? https://www.lavoixdunord.fr/1464552/article/2024-05-22/une-humiliation-antisemite-publique-lors-d-une-table-ronde-l-universite-de-lille

[2] Collectif Golem, 22 mai 2024 :Notre position sur l’intimidation de deux de nos militants à l’Université de Lille et la diffamation publique de notre collectif.  https://x.com/Collectif_Golem/status/1793331202981577132/photo/2

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