La dhimmitude demain
Dans son dernier ouvrage, Florence Bergeaud-Blackler cite le projet des islamistes (les mots entre crochets [] sont ajoutés par Dhimmi Watch). Voici la citation, qui s’appuie sur un article de l’universitaire Ovamir Anjum.
La notion de dhimmitude s’est adaptée aux conditions actuelles de l’État moderne.
Selon le principal inspirateur du mouvement frériste international, Yûsuf al-Qarâdâwi, l’État moderne se devra d’être un « émirat islamique […] gouverné par la loi islamique ».
Mais les dhimmis [chrétiens, juifs] n’auront plus besoin de porter cette étiquette [de dhimmis] :
« Ils seront libres de participer avec les musulmans à cet État islamique, en défendant les causes islamiques, mais pas d’occuper les plus hautes fonctions pour lesquelles des compétences religieuses sont requises ; après tout, il s’agit d’un État islamique ». ….
Selon l’islam du “juste milieu” [théorie prônée par al-Qarâdâwi], l’État islamique ne connaîtra pas de lutte entre les races, les religions, les classes ou les confessions car il sera demandé aux dhimmis de ne pas chercher à exhiber leurs signes religieux, ne pas construire de nouvelles églises afin de ne pas provoquer chez les musulmans des sentiments ambigus qui les conduiraient vers la désunion et le désordre.
[1] Bergeaud-Blackler, Florence. Le Frérisme et ses réseaux, p. 53. Odile Jacob. Édition du Kindle.