L’antisémitisme, angle mort du wokisme (Nathalie Heinich)
L’antiracisme “décolonial” choisit ses gentilles victimes non-Blanches et ses méchants Blancs selon d’étranges critères. Certains assassins sont classés parmi les victimes, alors que de vraies victimes sont ‘oubliées’ : notamment les femmes, les Juifs et les Noirs.[1] Ça fait quand même beaucoup de monde. Nathalie Heinich dénonce dans le Droit de Vivre des courants racistes dans la mouvance woke.
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La photo d’illustration (de Behnam Tofighi) montre un adorable bambin portant une pancarte dont la traduction est ‘nous sommes les tueurs des Juifs’, à Téhéran, le 5 janvier 2020. Quel est le contexte de cette manifestation ? C’est un hommage à Qasem Soleiman, que les Américains viennent de tuer par un drone à Bagdad.[2] Cette photo symbolise à la fois l’endoctrinement des enfants musulmans et l’absurdité du nouvel antisémitisme avec lequel on l’endoctrine : “les Américains ont tué un islamiste ? Vengeons-nous, tuons des Juifs !” Les woke ne trouvent rien à redire à cela, ils l’occultent, alors que cette simple image illustre le danger !
[1] A Feigenbaum, Une extrême gauche islamo-compatible, Revue des Deux Mondes, 11/6/2021, https://www.revuedesdeuxmondes.fr/auteur/afeigenbaum/
[2] A boy holding a paper stating “we are the killers of the Jews” in the mourning ceremony for Qasem Soleimani at Mosalla of Tehran, Mehr News Agency, Teheran 5 janvier 2020, https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/ae/A_boy_holding_a_paper_stating_%22we_are_the_killers_of_the_Jews%22.jpg