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Soins médicaux fondés sur la race : une pente glissante vers l’enfer (Ziva Dahl)

Juil 30, 2021

Soins médicaux fondés sur la race : une pente glissante vers l’enfer (Ziva Dahl)

Ziva Dahl, Newsmax, 7 juillet 2021.

traduction libre par Dhimmi Watch

L’idéologie woke est, en principe, antireligieuse. Les woke se réclament souvent du marxisme. Cette idéologie inquiète Dhimmi Watch car le déboulonnage de la culture et des sociétés occidentales est utile aux islamistes. Elle leur offre une occasion de présenter l’islam comme une « culture alternative ». En outre, la classification woke des victimes du racisme dans les sociétés occidentales ne correspond pas aux critères des droits de l’homme : on n’est pas automatiquement raciste parce qu’on est blanc ni victime parce qu’on est « de couleur ».

Dhimmi Watch publie ici un article de la sociologue américaine Ziva Dahl, paru en juillet 2021 (https://www.zivadahl.com/single-post/race-based-medical-care-a-slippery-slope-to-hell?).

ZIva montre que l’obsession raciale, l’idéologie marxiste de la CRT (Critical Race Theory, théorie critique de la race, déclinée dans diverses variantes woke) a maintenant contaminé la médecine hospitalière américaine. Un hôpital de Boston veut mettre en place une orientation préférentielle des personnes de couleur souffrant de troubles cardiaques vers une unité où les soins seraient meilleurs. Cette démarche est expliquée dans un article des Docteurs B. Wispelwey et M. Morse. Selon cet article, l’hôpital voudrait maintenant compenser les meilleurs soins accordés aux Blancs pendant des années.

B. WIspelwey et M. Morse.expliquent qu’en consultant les archives de l’hôpital, ils auraient « démontré » la préférence accordée aux Blancs. Mais le détail de l’examen des archives est dans un autre article, dans une revue scientifique, dont le premier auteur est Laurent Eberly et décrivant le traitement statistique des données. Selon Eberly, cette seconde étude aurait démontré que les Blancs ont bénéficié des meilleurs soins, contrairement aux personnes de couleur.

Dhimmi Watch a sollicité l’avis de statisticiens sur la valeur de l’étude de Eberly. Ces scientifiques ont exprimé des réserves sur la qualité scientifique de la « démonstration » de biais raciaux dans l’orientation des patients. Voici l’un des avis.

Au sujet de l’article de Laurent Eberly , Identification of Racial Inequities in Access to Specialized Inpatient Heart Failure Care at an Academic Medical Center

Je ne vois pas bien ce que démontre cette étude au final. Il semblerait que les auteurs déduisent des biais raciaux du seul fait que selon les médecins, les Blancs seraient plus proactifs que les minorités noire et hispanique, dans leur lobbying pour être admis dans les services de cardiologie. C’est par ce truchement que l’étude prétend contribuer à la littérature sur le racisme institutionnel en milieu médical.

Je ne suis absolument pas convaincu au regard des données statistiques de cette publications et la phraséologie idéologique n’aide pas.

Et vous ?

Chacun peut se faire son opinion :Voir LA Eberly et al. Circulation: Heart Failure, 20/10/2019, 119.006214

C’est un processus fréquemment employé pour distordre des faits. Une publication de Eberly analyse des données et les auteurs ne concluent pas catégoriquement qu’il y aurait eu une préférence accordée aux Blancs. En effet, les données n’indiquent pas cela. Le personnel de l’hôpital n’a pas orienté les patients en fonction de leur couleur de peau.

Mais dans l’article de Wispermey et Morse, qui prétend ne faire que commenter celui d’Eberly, les auteurs prétendent qu’Eberly aurait « démontré » la préférence raciale (AF pour Dhimmi Watch).

Voici une traduction libre de l’article de Ziva Dahl: « Soins médicaux fondés sur la race : une pente glissante vers l’enfer »

Le Brigham and Women’s Hospital de Boston institue dorénavant une « admission préférentielle » des patients Noirs et Latinos souffrant d’insuffisance cardiaque dans son service de cardiologie spécialisé où les résultats médicaux seraient meilleurs que dans le service de médecine générale. Cette décision s’appuie sur les conclusions d’un programme pilote sur les archives de l’hôpital [discuté en introduction]. Ce programme est racialement biaisé : les patients blancs de l’hôpital auraient été plus susceptibles que les patients noirs d’être admis dans le service de cardiologie. Les administrateurs du programme attribuent cette disparité à la soi-disant « longue histoire de racisme institutionnel » de l’Amérique.[1]———————

NOTE : On parle d’approches non-daltoniennes (des différences sont faites entre les patients selon leur couleur de peau) par rapport à des approches daltoniennes (aucune différence selon la couleur de peau)].

Reconnaissant que les demandes des patients ont joué un rôle, l’hôpital rejette les critères objectifs d’accès comme étant non daltoniens et inadéquats, compte tenu du racisme systémique. Les données qu’il présente pour démontrer la discrimination raciale, cependant, ne fournissent pas de preuves statistiques des différences de traitement fourni aux patients à l’intérieur ou à l’extérieur du service. Sans se démonter, l’hôpital soutient que le processus d’admission devrait être influencé en faveur des minorités au titre de « réparations médicales ».

Supprimer les protocoles médicaux daltoniens afin de favoriser un groupe racial par rapport à un autre au nom de l’antiracisme est en fait raciste. Le nouveau monde de la médecine woke appelle cela « justice ».

Cette conception moralement condamnable de soins médicaux axés sur la race viole le titre VI de la loi sur les droits civils de 1964 et la loi sur les soins abordables, qui interdisent la discrimination fondée sur la race dans les programmes financés par le gouvernement fédéral [américain]. Le projet prétend que les discriminations seraient si flagrantes que des approches médicales américaines « daltoniennes » (donnant la préférence aux gens de couleur) doivent prendre le pas sur tous les aspects juridiques.

Si la race peut être utilisée pour donner la priorité aux soins des maladies cardiaques, qu’en est-il des autres soins spécialisés ou de la transplantation d’organes ?

La puissante American Medical Association (AMA) fait croire aux médecins et aux étudiants en médecine qu’il existe un racisme systémique en médecine. Sa vision pour l’équité et la justice en médecine déclare : « Remplir notre… mission… nécessite un engagement indéfectible envers l’équité et une stratégie globale pour intégrer la justice raciale et sociale au sein de notre organisation. … »

« Chercher à traiter tout le monde de la même manière ignore l’héritage historique de désinvestissement et de privation à travers… la pratique… de communautés marginalisées et minoritaires. »

L’administrateur de l’AMA, Willarda Edwards, qualifie le racisme systémique de « l’obstacle le plus sérieux à l’avancement de l’équité en santé et des soins médicaux appropriés ».

L’AMA rejette également la méritocratie, suggérant que l’admission dans des facultés de médecine, l’obtention des diplômes et du permis d’exercice ne doivent pas être basés sur les résultats des tests. Il rejette les différences biologiques entre les groupes raciaux pour les différences de résultats médicaux, épousant le postulat marxiste des CRT selon laquelle seuls les systèmes racistes génèrent une inégalité des résultats.

 L’organisation préconise d’utiliser le temps d’enseignement de la faculté de médecine pour diagnostiquer et traiter la maladie pour enseigner la CRT et encourager la réorientation du financement de la recherche pour se concentrer sur les non-Blancs. En outre, il appelle à inverser le changement climatique, à instituer une réforme de la justice pénale et à éliminer le Collège électoral. Sa  »vision » aurait pu être écrite par les gourous du CRT Ibram X. Kendi ou Ta-Nehisi Coates ; d’ailleurs ces deux auteurs sont abondamment cités.

Lorsque les médecins du Mount Sinai Hospital de New York ont identifié une expression nasale accrue de TMPRSS2 chez les Afro-Américains, qui les rendrait peut-être plus sensibles au COVID-19 que les autres patients, ils ont été qualifiés de racistes. Ils étaient pourtant tous non-blancs. Les tweets de nombreux médecins ont qualifié cette recherche de non pertinente et d’eugénisme. Quand des médecins rejettent des différences génétiques et biologiques selon les ethnies ou les origines en faveur de l’attribution au racisme de tous les maux qui affectent les non-Blancs, cela signifie que nous sommes en grande difficulté !

Enquêter sur les racines biologiques des disparités raciales peut apporter un éclairage significatif sur les problèmes médicaux chez les Blancs et chez les non-Blancs. Les Afro-Américains souffrent d’une carence en vitamine D environ deux fois plus souvent que les Blancs – une condition qui pourrait aggraver la vulnérabilité aux maladies respiratoires, y compris COVID-19.

La supplémentation en vitamine D au sein de ce groupe pourrait apporter des avantages immédiats, réduisant les décès dus au COVID-19. Des études plus importantes pourraient confirmer que les médicaments ciblant la protéine TMPRRS2 réduisent les taux d’infection et de mortalité chez les Afro-Américains.

La faculté de médecine de l’Université de Washington, répondant à la pression des étudiants, a recommandé de modifier une formule d’estimation de la fonction rénale qui s’ajuste aux différences raciales. la formule inclurait un « faux récit selon lequel les corps noirs sont intrinsèquement inférieurs aux corps blancs ». C’est absurde. Il existe deux formules utilisées pour estimer la fonction rénale, toutes deux basées sur des données cliniques valides qui s’ajustent aux différences raciales scientifiquement établies. Aucune n’est « raciste ». La faculté de médecine se contente de répandre l’idéologie woke des CRT chez les étudiants plutôt que de les éduquer.

L’establishment médical promeut désormais des recherches qui supposent, a priori, que le racisme est à l’origine de toutes les disparités raciales médicales. Une recherche scientifique dans les revues savantes qui n’examine pas rigoureusement le racisme est immédiatement discréditée. L’obsession actuelle de l’absence de causes autres que le racisme menace de dégrader les normes universitaires dans les sciences de la santé et d’aggraver la qualité des soins aux patients pour tous, y compris les minorités raciales.

 Quiconque se soucie de la santé publique et de l’amélioration des résultats pour les non-Blancs devrait aider à maintenir la théorie critique de la race CRT à l’écart des sciences de la santé.

La question est la suivante : comment pouvons-nous protéger l’enseignement et la pratique médicales de cette dernière itération du marxisme et, en même temps, travailler pour améliorer les lacunes existantes ? Il est peu probable qu’un Afro-Américain appauvri du côté sud de Chicago reçoive la même qualité de soins médicaux qu’un riche Blanc de Cambridge, dans le Massachusetts.

 Oprah Winfrey a accès à de meilleurs soins médicaux qu’un pauvre blanc vivant dans une roulotte dans les Appalaches. La pauvreté, la criminalité, la toxicomanie, le manque d’éducation, les familles monoparentales, la dépendance à l’aide sociale, les modes de vie malsains, les hôpitaux et les services gouvernementaux dysfonctionnels et le manque d’assurance sociale adéquate jouent tous un rôle dans la détermination des résultats. Une certaine discrimination raciale peut être présente, mais les idéologues woke, comme d’habitude, exagèrent son impact et minimisent les autres facteurs.

 Lorsque l’idéologie s’insinue ainsi dans la science, nous sommes tous perdants. Comment un dogme qui ne tolère aucune dissidence est-il devenu si ancré dans des institutions comme la médecine, ostensiblement vouées à favoriser une pensée indépendante, rationnelle et empirique ?

 Le marxisme culturel, avec son plaidoyer en faveur de l’égalité des résultats via la discrimination raciale et la pseudoscience raciale, menace de remplacer des soins médicaux de qualité pour tous, indépendants de la couleur de peau. L’institutionnalisation de la discrimination favorisant une couleur de peau ou une ethnie par rapport aux autres, au nom de soi-disant réparations des torts du passé, engendre une compétition pour le butin racial et est une pente glissante vers l’enfer.


[1] B. Wispelwey, M. Morse: An Antiracist Agenda for Medicine: Boston Review, 17 mars 2021, http://bostonreview.net/science-nature-race/bram-wispelwey-michelle-morse-antiracist-agenda-medicine

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